MAGHREB : Le meilleur moment d’investir est toujours aujourd’hui !

MAGHREB : Le meilleur moment d’investir est toujours aujourd’hui !

Le 27 juin dernier, le MAGHREB a été le sujet de la dernière conférence CEMA avant la coupure estivale, précédent un « Summer Lunch » à l’Automobile Club de Monaco.

M. Zyad LIMAM, PDG et Rédacteur en Chef d’Afrique Magazine, introduisait le propos avec un état des lieux du Maghreb, et un focus sur la success story du Maroc, les ressources énergétiques de l’Algérie et les difficultés de la Tunisie à ce jour.

M.Lotfi MAKTOUF, homme d’affaires, avocat membre du Barreau de New York et ancien conseiller principal du FMI, évoquait ensuite le manque d’identité maghrébine, le fractionnement dû aux caractéristiques si différentes des trois pays.  « Dans une perspective globale, il n’y a toujours pas suffisamment d’intérêt pour l’Afrique ». Les entrepreneurs monégasques peuvent investir au Maghreb en étudiant le marché, puis en identifiant des besoins de produits ou de services. Une approche très pragmatique qui prouvé son efficacité.  Le meilleur moment d’investir est toujours aujourd’hui, lorsque l’investissement répond à un besoin ».

Les entrepreneurs monégasques ont une parfaite légitimité dans les domaines liés à l’écologie, dont S.A.S Le Prince Albert II est un ardent défenseur. Des projets de laboratoires concentrés sur des aspects écologiques spécifiques, comme la résistance de certaines plantes à la désertification, sont à l’étude. Les domaines liés à l’IA sont également très porteurs.

Les partenaires commerciaux du Maghreb sont essentiellement des fournisseurs d’infrastructures. Les partenariats agricoles sont importants, tout comme ceux concernant la construction de véhicules (les usines Renault au Maroc, les usines Peugeot en Tunisie et en Afrique sub-saharienne.) « Il faudra un cadre stratégique pour intensifier les échanges avec l’Europe. Car il faut trouver un mécanisme d’assurance pour les sociétés privées qui voudraient s’installer au Maghreb, garanti par une volonté politique. » explique Zyad LIMAM. « Le problème de l’immigration ne sera pas résolu sans cette volonté. Le brain drain est une perte d’énergie pour tous. Il faut permettre des investissements sur une durabilité plus longue, avec des mécanismes différents. »

Légende Photo :

M. Justin HIGHMAN (MEB), M. Ziad LIMAN, Mme Johanna HOUDROUGE (VP CEMA), M. Lotfi MAKTOUF, M. Fréderic GEERTS (Président CEMA), M. Denis RUYANT (VP CEMA), M. Jean-Marc PORCEDDU (Trésorier CEMA).